ASSE : Arrivé cet été de Serbie, Igor Miladinovic se retrouve dans une situation très controversée.

Publié le 4 décembre 2024 à 09:24

Crédit : ASSE 


une acclimatation plus complexe dans le Forez. 

Recruté cet été en provenance du FK Čukarički, en Serbie, Igor Miladinovic faisait partie des nombreuses recrues estivales de l'AS Saint-Étienne. Comme d'autres, il arrivait avec un profil prometteur mais sans réelle expérience du football européen. Si certains de ses coéquipiers, à l'image de Ben Old, Cornud ou Davitashvili, parviennent à s'intégrer progressivement et à trouver leurs marques au sein du groupe, l'adaptation du jeune Serbe s'avère nettement plus laborieuse.

Razzik Nedder pour appuyer sa candidature. 

Depuis son arrivée, Igor Miladinovic a seulement été appelé pour faire partie quelques fois du groupe d'Olivier Dall'Oglio. Le coach stéphanois a fait appel à lui pour les matchs amicaux, mais n'a jamais joué avec le maillot vert pendant la préparation estivale. Depuis le début de saison, Igor Miladinovic est envoyé en réserve pour avoir du temps de jeu et permettre de voir l'étendue de ses qualités. En effectuant 5 matchs avec la réserve et dont deux buts, un pour son premier match face à l'UF Mâconnais et récemment contre les espoirs du Paris Saint-Germain pendant le challenge espoir, Igor a montré plutôt de belles qualités, comme en témoigne RAZIK NEDDER, coach de la réserve stéphanoise à la suite de la rencontre contre le PSG : « On était dans un nouveau système avec un 442 losange ». De manière à permettre à Igor (Miladinovic) de s'exprimer du mieux possible. Il y a du mieux pour lui. Ces matchs-là servent à faire avancer tout le monde ».

Bien techniquement et physiquement contre le PSG, le staff Stephanois pourrait s’appuyer dessus, mais malheureusement, sa condition physique ne semble pas être au niveau d’exigences que requiert la Ligue 1, ce qui retarde sa progression et la confiance qu’Olivier Dall’Ogio pourrait porter à son égard. 

Une barrière linguistique qui complique l’intégration. 

Arrivé cet été à l’AS Saint-Étienne, Igor Miladinovic peine à s’intégrer pleinement au collectif. Si sa situation a initialement été attribuée à des soucis physiques liés à une pré-saison incomplète, il semblerait que les véritables obstacles soient d'ordre personnel et liés à son adaptation. 

Contrairement à ses compatriotes Ben Ol ou Zuriko, qui maîtrisent au moins l’anglais, Miladinovic ne s’exprime qu’en serbe. Cette limitation linguistique freine sa communication avec ses coéquipiers, mais également sa compréhension des consignes de son entraîneur. Ce handicap affecte inévitablement les automatismes indispensables au sein du groupe, que ce soit à l’entraînement ou en match. Conscient de cette difficulté, le club a rapidement mis à disposition un traducteur pour faciliter l’apprentissage du français. Cependant, il faudra du temps pour que le jeune joueur maîtrise suffisamment la langue pour évoluer sereinement dans son nouvel environnement. À seulement 21 ans, Miladinovic découvre également la pression d’un public exigeant, une réalité qu’il n’avait jamais connue dans le championnat serbe. Jouer dans une région passionnée par le football, où les attentes sont fortes, peut peser lourd sur un jeune joueur en quête de repères. Entre cette pression et les ajustements nécessaires pour comprendre la philosophie de jeu stéphanoise, le Serbe semble encore en phase d’apprentissage. 

Malgré ces obstacles, l’espoir reste de mise. Miladinovic a montré par le passé qu’il possède un réel potentiel, et l’ensemble du club travaille pour qu’il s’épanouisse dans un contexte bien différent de celui qu’il a connu jusqu’ici. Avec le soutien de ses coéquipiers et du staff, il pourra espérer trouver rapidement sa place dans le groupe professionnelle et exprimer pleinement ses qualités sous le maillot vert.

Le temps et l’adaptation seront les clés pour que le jeune Serbe devienne un élément en devenir de l’effectif stéphanois. Les supporters, comme ses partenaires, attendent avec impatience de le voir s’imposer et briller dans le Forez.


Mehdi Bert 

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